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UNIS/CP/879
4 Novembre 2015

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Remarques du Directeur exécutif de l'ONUDC, Yury Fedotov:

Evènement spécial sur "Le partenariat public-privé et la lutte contre la corruption"

Saint-Pétersbourg, le 4 Novembre 2015

Permettez-moi d'abord de remercier les organisateurs de cet événement spécial,le gouvernement du Maroc, qui avait également gentiment accueilli la quatrième session de la Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption en 2011.

Lors de la quatrième session, les États Parties ont adopté la Déclaration de Marrakech sur la prévention de la corruption, ce qui a été une impulsion importante aux efforts mondiaux de lutte contre la corruption.

Cet élan a été poursuivi au cours de la cinquième session, lorsque la Conférence a adopté la résolution 5/4, le Suivi de la Déclaration de Marrakech sur la prévention de la corruption, et le Maroc a renouvelé son engagement à la présente Conférence en présentant une autre résolution sur la prévention de la corruption à l'examen des États parties.

Les partenariats public-privé sont une partie essentielle de ce travail. Ce fut reconnu d'abord dans la Déclaration de Marrakech et ensuite développé davantage dans une résolution de la cinquième session en 2013 à Panama sur le Secteur Privé ainsi qui dans la récente Déclaration de Doha.

La participation du monde des affaires dans la prévention et la lutte contre la corruption peut augmenter l'impact et la crédibilité des mesures prises à la fois par les secteurs public et privé.

L'importance  de l'action anti-corruption et des partenariats multisectoriels pour promouvoir le développement durable a également été clairement reconnu dans l'Agenda 2030 et ses 17 objectifs mondiaux de développement durable.

Réduire la corruption et la pratique des pots-de-vin, ainsi que traiter les flux financiers illicites et le recouvrement des avoirs volés, sont essentiels si nous voulons promouvoir la croissance économique, l'investissement et la création d'emplois.

En même temps, les entreprises ont de plus en plus reconnu que la lutte contre la corruption, et la collaboration avec le secteur public pour promouvoir la transparence, l'intégrité et la reddition de comptes est mieux pour leurs opérations.

Des stratégies anti-corruption efficaces peuvent améliorer leur réputation auprès des consommateurs et accroître leur valeur actionnariale.

À l'avenir, nous devons encourager plus d'entreprises à établir et appliquer l'éthique anti-corruption et des programmes de conformité, et à soutenir la communication et la coordination efficaces entre les secteurs public et privé.

La Convention contre la corruption et de son mécanisme d'examen de la mise en œuvre offrent une plate-forme solide pour une telle action collective.

Dans les dix ans depuis que la Convention est entrée en vigueur, elle a atteint presque la ratification universelle avec cent soixante-dix-sept Etats parties.

En outre, le mécanisme unique d'examen par les pairs de la Convention, qui débutera son deuxième cycle d'examen, a permis de renforcer la mise en œuvre de la Convention et à identifier des besoins techniques d'assistance.

Cela peut aider à guider l'action par les secteurs public et privé pour améliorer le soutien au renforcement des capacités et le développement des compétences, et  pour investir dans le renforcement et le maintien de l'infrastructure publique anti-corruption.

En travaillant ensemble, les gouvernements et les entreprises peuvent ainsi soutenir les conditions propices à l'investissement, la croissance économique et le développement durable.

Cet événement constitue une occasion importante d'apprendre de différentes expériences nationales en matière de partenariats public-privé.

L'ONUDC invite également de vos points de vue sur la façon dont nous pouvons continuer à vous soutenir dans ces efforts.

Je vous souhaite une discussion fructueuse.

Merci.

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